La première fois que j’ai vu L’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais, je regardais aussi la première saison de Westworld de Lisa Joy et Jonathan Nolan. C’était aussi l’époque où je lisais (ou plutôt me débattais) avec Cinéma 2 de Deleuze.
Tandis que je travaillais sur le film, la véritable structure de la série se révélait au fur et à mesure des épisodes égrainés par HBO, et je me surprenais à trouver de plus en plus de similarités entre les deux œuvres.
En particulier après avoir lu cette hypothèse formulée par Robert Benayoun dans son livre sur Resnais :
« J’ai moi-même pensé que l’on pouvait se trouver dans une fabrique d’androïdes, Delphine Seyrig ânonne un peu comme si elle ne disposait que d’un registre limité de phrases et de gestes. »